Avant l’ouverture officielle du sommet, le président de la République rencontrera les leaders des organisations syndicales représentatives (CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC-CFE) et patronales (Medef, CGPME, UPA), pour évoquer l’amélioration du dialogue social et son inscription dans la Constitution.
Le sommet s’articulera ensuite autour de tables rondes qui auront lieu à huis clos pendant deux demi-journées, cet après-midi et mardi matin. Supervisées par un ministre et un "facilitateur" – une personnalité de la société civile chargée d’ouvrir les débats et de présenter la synthèse des travaux -, elles seront axées chacune sur un thème, de l’emploi des jeunes à la modernisation de l’action publique, en passant par la formation, les rémunérations ou le redressement productif.
L’ambiance studieuse pourrait vite tourner au dialogue de sourds : si la présidente du Medef, Laurence Parisot, met en garde contre la dégradation de la compétitivité des entreprises et réclame un allégement des charges, les syndicats, eux, s’inquiètent de l’avalanche de plans sociaux et demandent une loi pour empêcher les licenciements boursiers.