"Pour être fort, il faut être cohérent avec ce que l’on croit et ce que l’on veut pour la France", ajoute l’ex-Premier ministre au lendemain des propos de Jean-François Copé sur le "racisme anti-blancs".
"Pour moi, la question n’est pas de savoir si l’UMP doit être au centre, à droite ou plus droite car pour rassembler le peuple français dans sa diversité il ne faut pas se replier sur une case politique et idéologique", ajoute-t-il. "La question n’est pas non plus d’imaginer des alliances partisanes avec la firme Le Pen qui ne tiendraient ni par des valeurs partagées ni par un programme commun".
"Nos adhérents sont furieux de voir que le PS puisse s’acoquiner avec l’extrême gauche, mais ils comprennent que l’UMP n’a rien à gagner à céder aux intimidations d’un parti qui a fait battre Nicolas Sarkozy et qui, au surplus, présente un programme qui ruinerait la France", insiste François Fillon.