D’autres rassemblements sont prévus mercredi prochain devant les agences Pôle emploi de France contre ce "drame de la précarité", selon des appels relayés sur les réseaux sociaux.
L’homme, qui avait déposé fin décembre une demande d’allocation après la fin d’une mission intérimaire, s’était vu opposer un refus de la part de l’organisme.
"Les conditions d’ouverture de droits à l’assurance chômage n’étant pas réunies, une demande d’allocation spécifique de solidarité (ASS) lui a été remise", a expliqué Pôle emploi dans un communiqué.
Lors d’un déplacement sur place mercredi soir, le ministre du Travail Michel Sapin avait indiqué que "des solutions avaient été proposées" mais que l’homme se trouvait "dans un tel état qu’aucune main tendue n’a permis d’arrêter son geste."
La CGT chômeurs a dénoncé pour sa part "l’inhumanité avec laquelle les chômeurs sont traités, les poussant comme aujourd’hui à mourir de pauvreté sous couvert de l’application d’une règle qui ne sert qu’à sanctionner, fliquer et humilier les chômeurs."