Le président François Hollande a promis à plusieurs reprises que toute la lumière serait faite sur l’auteur des tueries de Montauban et Toulouse, en mars 2012.
Les deux hommes arrêtés mardi, deux "connaissances" de Mohamed Merah, l’un né en 1983 et l’autre en 1984, ont été placés en garde à vue.
Début décembre, deux autres personnes avaient été interpellées à Albi et Toulouse, avant d’être relâchées.
Les nouvelles arrestations ont été opérées la veille d’une rencontre mercredi entre le ministre de l’Intérieur Manuel Valls et les familles des trois militaires victimes de Mohamed Merah, qui a également tué trois enfants juifs et un rabbin.
Les familles, qui veulent savoir si les services de renseignement ont tenté ou non de retourner le "tueur au scooter", demandent la déclassification de documents de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).
Manuel Valls a pris mardi le contre-pied de son prédécesseur Claude Guéant et des responsables policiers de l’époque en affirmant que la thèse du "loup solitaire" ne tenait pas, même s’il avait pu passer seul à l’action.
Jusqu’à présent, seul le frère de Mohamed Merah, Abdelkader, 30 ans, a été mis en examen dans ce dossier pour complicité d’assassinats terroristes, ce qu’il nie.
L’hypothèse d’un "troisième homme" a été relancée par le frère aîné des Merah, Abdelghani, dans un ouvrage paru fin 2012.