Le ministère dénombre 16 blessés dans l’autocar – qui transportait des élèves de 13 à 17 ans selon la gendarmerie -, dont sept en urgence absolue et neuf en urgence relative. Il recense trois blessés légers dans le TER, dans lequel se trouvaient 25 personnes selon la SNCF.
L’accident, qualifié d’"épouvantable" par le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer, s’est produit vers 16h00 à un passage à niveau de la commune de Millas, à une vingtaine de kilomètres de Perpignan.
Le Premier ministre Edouard Philippe, à Cahors (Lot) avec une partie du gouvernement pour la Conférence des territoires, a annoncé sur Twitter qu’il se rendait sur place, où se sont également rendus la ministre des Transports, Elisabeth Borne, et le ministre de l’Education. Emmanuel Macron a exprimé son émotion sur Twitter.
Guillaume Pépy, président de la SNCF, et Patrick Jeantet, PDG de SNCF Réseau, étaient également attendus sur les lieux de l’accident.
Les circonstances de la collision sont pour l’heure inconnues.
Selon France Bleu, le bus, qui transportait des enfants entre le collège de Millas et les communes de Saint-Féliu-d’Amont et Saint-Féliu-d’Avall, était engagé sur la voie alors que la barrière était baissée et aurait été percuté à l’arrière par le train.
"Le train circulait à 80 km/h, vitesse réglementaire sur cette voie, au moment de l’accident, sous réserve de confirmation de l’enquête", a dit une porte-parole de la SNCF à Reuters.
"Le passage à niveau est un passage classique, bien équipé, lumineux. Plusieurs témoins ont confirmé que les barrières étaient bien baissées, donc ça fonctionnait, là encore sous réserve des conclusions de l’enquête", a-t-elle ajouté.
Le conducteur du bus, qui serait blessé, et celui du train vont être entendus, a-t-on précisé à la gendarmerie.