"Les efforts, c’est maintenant que les Français les font. La purge, la détresse sociale, le manque de perspective, c’est maintenant que nous les avons", a-t-il plaidé lors d’une conférence de presse au cours de laquelle il a détaillé son projet présidentiel.
Pou l’ex-Premier ministre, ce programme a pour objectifs de construire un "nouveau cadre de vie en commun" qui "ramènera la France vers des niveaux de croissance de 2 % et plus", de doubler, d’ici dix ans le nombre des entreprises françaises et de créer 3 millions d’emplois.
Pour atteindre ces objectifs, le candidat du parti "Les Républicains" a promis notamment de baisser massivement les impôts et les charges sur les entreprises, de créer un statut de prestataire indépendant pour que la croissance française soit "plus riche en création d’emplois", et de réformer le code du travail pour "n’y laisser que ce qui concerne les normes sociales".
Il a également expliqué qu’il entend faire passer de 35 à 39 heures le temps de travail hebdomadaire et de supprimer 500.000 postes de fonctionnaires, soit une baisse de 8 % des effectifs sur le quinquennat, considérant que ce niveau est" tout à fait raisonnable".
"Mon projet vise aussi à assurer une meilleure protection des Français", a-t-il poursuivi, précisant que l’allègement de charges sociales prévu dans son programme rapportera un gain annuel de 350 euros pour les personnes seules et 700 euros pour les couples.
Il a assuré, par ailleurs, qu’il portera une attention particulière aux retraités les plus modestes, en revalorisant les petites retraites et en augmenter de 10 pc les pensions de réversion, soulignant toutefois que cela ne peut se faire que par la remontée progressive de l’âge de la retraite à 65 ans.