Pour l’ancien Premier ministre, cela montre sur "que M. Sarkozy est dans une situation de grande faiblesse. Et puis j’ai trop d’estime pour Madame Merkel pour la cantonner dans un rôle de bouée de sauvetage. C’est ce que penseront beaucoup de Français", a défendu Laurent Fabius.
Il s’est aussi expliqué sur les relations actuelles et à attendre des socialistes français avec les dirigeants allemands en place. "Je tiens essentiellement à la construction de l’Europe, à la relation franco-allemande. Nous sommes déterminés avec François Hollande à avoir les meilleures relations avec l’Allemagne, avec ses dirigeants, sur une base d’égalité", a jugé l’ancien Premier ministre. "François Mitterrand et Helmut Kohl avaient réussi à s’entendre sur une base d’égalité, j’insiste, pour construire quelque chose ensemble. Je souhaiterais que demain ce même cours reprenne", a-t-il encore expliqué.