Européens kidnappés à Tindouf: Dahou Ould Kablia rejette la responsabilité sur le Polisario

Européens kidnappés à Tindouf: Dahou Ould Kablia rejette la responsabilité sur le Polisario
Dahou Ould Kablia, ministre algérien de l’Intérieur, a refusé, lundi 31 octobre, de se prononcer en détail sur l’affaire du rapt de trois coopérants européens (deux Espagnols et une Italienne) survenu le 23 octobre au camp de réfugiés sahraouis de Rabuni, à une cinquantaine de kilomètres de Tindouf.

« Le kidnapping ne s’est pas passé dans une zone sous notre contrôle. Cela s’est passé dans une zone qui échappe à notre contrôle et qui est sous tutelle de l’organisme que vous connaissez et qui est le Polisario. Nous n’avons aucun commentaire à faire car nous n’avons pratiquement aucune information », a‑t‑il déclaré.

M. Ould Kablia s’exprimait en marge de la visite du président Abdelaziz Bouteflika au chantier du nouveau Centre international des conférences de la capitale, Club des Pins, à l’Ouest d’Alger.

Le ministre de l’intérieur a refusé de se prononcer sur l’état actuel des coopérants kidnappés. Il s’est même permis d’ironiser : « leur puce GPS qu’ils ont ne nous dit pas s’ils sont vivants ou pas ! Dites‑moi si je suis vivant je vous dirai que oui ! », a‑t‑il répliqué à une question d’une journaliste.

Un médiateur basé dans un pays d’Afrique de l’Ouest avait déclaré dimanche à l’AFP que les trois otages étaient "en vie" et que les combattants d’Aqmi entrés dans les camps du Polisario pour participer à l’opération d’enlèvement, n’étaient pas armés. "Ils avaient des complices sur place", avait-il ajouté. Pour le moment, Aqmi n’a pas revendiqué ces enlèvements.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite