Le nombre de migrants de moins de 18 ans "non accompagnés" a dépassé les 10.000 en Espagne, avait annoncé le 5 septembre la ministre espagnole de la Santé Carmen Monton. 70% d’entre eux sont enregistrés comme Marocains, selon le gouvernement.
La situation de ces mineurs marocains a été abordée lors d’une réunion bilatérale à Essaouira (Maroc) le 14 septembre.
Selon un porte-parole du ministère de l’Intérieur espagnol, la secrétaire d’Etat aux migrations, Consuelo Rumí, a alors perçu "la bonne volonté" des Marocains pour l’éventuel rapatriement des mineurs.
La délégation de Rabat était dirigée par le directeur des migrations et de la surveillance des frontières, Khalid Zerouali.
La négociation d’un plan de rapatriement a été confirmée jeudi par la secrétaire d’Etat à la Sécurité, Ana Botell.
Cependant, a nuancé le porte-parole de l’Intérieur, "nous n’avons aucun plan concret, cela fait partie de négociations, d’un processus diplomatique" entre Madrid et Rabat.
Ces administrations se plaignaient d’être débordées et de manquer de moyens. Le nouveau gouvernement du socialiste Pedro Sanchez avait répondu en annonçant qu’il débloquerait 40 millions d’euros pour "l’accueil solidaire des mineurs étrangers non accompagnés", à répartir entre les régions.