Emmanuel Macron veut « faire vivre » la « renaissance française »

Pour ses premiers voeux en tant que président, Emmanuel Macron a dit dimanche vouloir « faire vivre » la « renaissance française » en maintenant en 2018 le cap des réformes et en s’appuyant sur le couple franco-allemand.

Les "transformations profondes", commencées en 2017, "se poursuivront avec la même force en 2018", a assuré le chef de l’Etat dans ses voeux pour la nouvelle année diffusés en direct de l’Élysée, citant notamment l’école, le travail et le climat.

"Je sais que plusieurs d’entre vous ne partagent pas" la politique du gouvernement, "je les respecte et je les écouterai toujours (…) mais pour autant je n’arrêterai pas d’agir", a assuré M. Macron, en costume et cravate sombres, assis derrière l’un de ses bureaux, avec derrière lui les drapeaux français et européen.

Elu en mai sur un programme centriste et pro-européen, M. Macron a réussi lors des premiers mois de son mandat à faire voter plusieurs réformes comme celle du code du travail sans forte contestation, alors que l’économie, comme dans toute l’Europe, est en train de se redresser.

Les réformes "se poursuivront avec la même force, le même rythme, la même intensité pour l’année 2018", a insisté M. Macron dont la popularité dans les sondages est en hausse après une nette chute cet été.

Évoquant l’école, il faut également, selon lui, "miser sur le travail, au coeur de notre société" car "c’est par le travail que notre nation sera plus forte".

Emmanuel Macron a par ailleurs réclamé le soutien des citoyens européens pour "dessiner un grand projet" pour l’Europe, en s’adressant directement à eux.

"Mes chers concitoyens européens, 2018 est une année toute particulière et j’aurai besoin cette année de vous", a-t-il lancé, appelant à ne céder "ni aux nationalistes, ni aux sceptiques".

"Je crois profondément que l’Europe est bonne pour la France" et "nous avons besoin de retrouver l’ambition européenne" pour "faire face à la Chine, aux Etats-Unis", a-t-il souligné.

"Je continuerai à travailler tout particulièrement avec l’Allemagne. Ce colloque intime avec nos amis allemands est la condition nécessaire à toute avancée européenne", a dit M. Macron qui n’a pas évoqué le Brexit.

Enfin, il a fait part de sa certitude que "nous gagnerons cette bataille contre le terrorisme islamiste au Levant, au Sahel et sur notre sol national".

Avec AFP

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