Emirats: le premier réacteur nucléaire démarrera en 2018 (ministre)

Le premier réacteur de la centrale nucléaire civile Barakah aux Emirats arabes unis, destinée à la production d’électricité, sera opérationnel en 2018, a confirmé lundi le ministre de l’Energie.

Le premier des quatre réacteurs sera "définitivement" mis en service l’année prochaine, a déclaré à la presse Souhail al-Mazrouei, confirmant des informations de l’agence de régulation du nucléaire civil aux Emirats.

"Le premier réacteur est achevé à 96%", a-t-il dit.

Il devait initialement être mis en service en 2017.

Le ministre a expliqué le retard par des contrôles de sécurité supplémentaires effectués par les régulateurs, précisant que les trois autres réacteurs sont respectivement achevés à hauteur de 86%, 76% et 54%.

Cette "énergie propre" représentera 27% du bouquet énergétique du pays en 2021, a encore indiqué le ministre.

"Environ 25% viendra du nucléaire" et 2% du solaire, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse à Abou Dhabi, indiquant que l’objectif était d’atteindre "50% d’ici 2050" en matière d’énergies propres.

La centrale Barakah, à l’ouest d’Abou Dhabi –un projet de 20 milliards de dollars–, est construite par un consortium dirigé par Korea Electric Power Corp (KEPCO).

Lorsqu’elle sera pleinement opérationnelle, elle générera 5.600 mégawatts d’électricité.

Le gouvernement d’Abou Dhabi s’est lancé dans un programme nucléaire civil –le premier à être réalisé dans un pays arabe du Golfe– en dépit des richesses pétrolières des Emirats.

M. Mazrouei a par ailleurs annoncé qu’Abou Dhabi accueillerait prochainement une Conférence ministérielle internationale sur l’énergie nucléaire au XXIe siècle.

La conférence de trois jours, du 30 octobre au 1er novembre, sera organisée par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Première de ce type au Moyen-Orient, elle abordera les questions liées à l’énergie nucléaire, notamment les défis, la sûreté et la fiabilité, ainsi que les innovations et les progrès technologiques.

Des représentants de quelque 150 pays doivent y participer.

afp

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