Citées par les médias locaux, les mêmes sources ont fait savoir que ce plan d’action, qui sera appliqué si les partis politiques ne parviennent pas à forger un compromis, prévoit aussi des amendements à la Constitution et la dissolution du parlement.
Les mêmes sources soulignent qu’il s’agit d’un plan préliminaire conçu par le Conseil suprême des forces armées et qui pourrait être modifié à tout moment au terme de consultations avec les parties concernées.
Lundi, l’armée égyptienne avait donné 48 heures aux partis politiques pour s’entendre, faute de quoi elle présentera sa feuille de route afin de sortir de la crise.
Cet ultimatum de l’armée intervient au lendemain de manifestations monstres qui ont rassemblé à travers le pays des millions de personnes pour exiger le départ du président Mohamed Morsi, issu du mouvement des Frères musulmans.
Dans une déclaration lue à la télévision, le chef d’état-major de l’armée a déclaré que la nation est en danger, laissant un ultimatum aux dirigeants politiques pour "satisfaire les revendications du peuple".
