Les Frères musulmans, principale formation de l’opposition égyptienne, ont annoncé samedi qu’ils rassemblaient des preuves de fraude lors des élections législatives dont ils ont boycotté le second tour, en novembre. "Nous nous tournerons vers les organisations concernées par les droits de l’homme et le respect des protections civiques fondamentales avec lesquelles l’Egypte a signé des accords", a déclaré Sobhi Saleh, ancien élu du parlement, citant les Nations unies et l’organisation Human Rights Watch. Les Frères musulmans veulent saisir les instances constitutionnelles et administratives pour dissoudre le nouveau Parlement et l’organisation de nouvelles élections.
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