Plus tôt, le porte-parole du cabinet, Mohamed Hijazi, avait annoncé que le gouvernement avait présenté sa démission "au vu des circonstances difficiles que traverse actuellement le pays", selon des propos rapportés par l’agence officielle Mena.
Les manifestants réclament la fin du pouvoir militaire qui s’est installé au départ de M. Moubarak, qu’ils accusent de vouloir rester à la tête de l’Etat et de perpétuer le système répressif en place sous l’ancien président.
M. Charaf, nommé à la tête du gouvernement en mars, était très populaire à son arrivée parmi les militants pro-démocratie, mais son image s’est ensuite ternie en raison du peu de pouvoir de son gouvernement face à la tutelle de l’armée et de la lenteur de la mise en oeuvre de réformes.