Donald Trump s’engage à rejeter « l’intolérance » s’il devient président

Le candidat républicain à la Maison Blanche, Donald Trump, s’est engagé mardi à "rejeter l’intolérance" s’il devient président, alors que ses détracteurs l’accusent justement d’intolérance pour diverses déclarations sur l’immigration mexicaine ou les musulmans.

"C’est mon engagement envers les Américains: en tant que votre président, je serai votre plus grand champion", a déclaré M. Trump dans un communiqué publié sur Facebook.

"Je lutterai pour faire en sorte que chaque Américain soit traité équitablement, protégé équitablement, et honoré équitablement", a promis le candidat du parti républicain à l’élection présidentielle du 8 novembre.

"Nous rejetterons l’intolérance, la haine et l’oppression sous toutes leurs formes, et nous chercherons à construire un avenir nouveau bâti sur notre culture et nos valeurs communes comme un peuple américain uni", a encore déclaré M. Trump.

Depuis le début des primaires républicaines, à l’issue desquelles le magnat de l’immobilier, nouveau venu en politique, a obtenu l’investiture du parti, M. Trump a régulièrement suscité des polémiques, y compris dans son camp, avec des déclarations incendiaires.

Il a ainsi soulevé l’indignation en déclarant au début de sa campagne que s’il était élu il interdirait pour un temps l’entrée des Etats-Unis aux étrangers musulmans dans le cadre de la lutte contre les attentats islamistes.

Il a depuis atténué quelque peu ces propos, annonçant vouloir "suspendre temporairement l’immigration de certaines des régions les plus dangereuses et instables du monde qui sont connues pour exporter le terrorisme".

Une autre de ses propositions jugée scandaleuse par ses détracteurs est son projet de construire s’il est élu un mur à la frontière avec le Mexique pour stopper l’immigration illégale mexicaine, qui apporte selon lui violence et trafic de drogue.

Plus récemment, sa polémique avec le père d’un soldat américain musulman mort en 2004 en Irak qui l’avait attaqué à la tribune de la convention démocrate a embarrassé jusqu’à la direction du parti républicain.

M. Trump affronte pour la présidence américaine la candidate démocrate Hillary Clinton, ancienne secrétaire d’Etat.

Source AFP

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