Donald Trump nomme trois de ses enfants dans son équipe de transition

Le président élu des Etats-Unis, Donald Trump, a remanié vendredi son équipe de transition chargée de préparer son arrivée au pouvoir le 20 janvier prochain. Le prochain vice-président Mike Pence en a pris la tête et trois de ses enfants adultes, ainsi que son gendre, y font leur entrée.

Chez les Trump, la politique se fait en famille. Déjà omniprésents autour de leur père lors de la campagne présidentielle, trois des enfants du président élu vont désormais travailler à ses côtés au sein de l’équipe de transition chargée de mettre sur pied, d’ici au 20 janvier, sa nouvelle administration.

L’establishment présent dans son équipe de transition

Ivanka, Donald Jr et Eric Trump ont ainsi été nommés, ainsi que le mari d’Ivanka, Jared Kushner, déjà pressenti pour occuper un poste d’importance au sein de l’administration Trump qui succédera à celle de Barack Obama dans deux mois. Le futur vice-président Mike Pence prend la tête de cette nouvelle équipe, à la place du gouverneur du New Jersey Chris Christie, qui fut l’un des principaux ralliements du milliardaire lors de la campagne présidentielle. Celui-ci occupe désormais la vice-présidence, aux côtés de plusieurs des soutiens indéfectibles, notamment l’ancien maire de New York Rudy Giuliani, l’ancien président de la Chambre des représentants Newt Gingrich, et un sénateur très dur contre l’immigration illégale, Jeff Sessions.

Le directeur général de la campagne Trump, Steve Bannon, fait également partie de cette équipe, tout comme le président du parti républicain Reince Priebus. Au final, beaucoup sur cette liste sont membres de l’establishment républicain, si décrié par Donald Trump. "La mission de notre équipe sera claire : assembler le groupe le plus hautement qualifié de responsables brillants, qui seront capables de mettre en oeuvre notre programme de changement à Washington", a expliqué le président élu dans un communiqué.

Il nuance sa position sur l’Obamacare

Le milliardaire républicain a passé la journée de vendredi enfermé dans la tour Trump à New York, où il a ses bureaux et sa résidence, à travailler à la transition. Dans sa première interview depuis son élection, il a également adoucit l’une de ses promesses phares de campagne en affirmant qu’il pourrait simplement "amender" et non abroger la loi d’assurance-maladie surnommée Obamacare. C’est après sa rencontre jeudi avec Barack Obama qu’il a évolué, a-t-il expliqué au Wall Street Journal. Le président sortant lui aurait suggéré de conserver plusieurs pans de l’Affordable Care Act. "Je lui ai dit que j’étudierai ses suggestions et, par respect, je le ferai", a déclaré Donald Trump au quotidien, qui conserve toutefois toujours l’option d’une abrogation ouverte.

Par ailleurs, le milliardaire n’a pas écarté la possibilité de demander conseil à l’ex-président Bill Clinton, après avoir reçu un appel "très aimable" de l’époux de sa rivale démocrate, selon des extraits d’un entretien à CBS diffusé vendredi. "Il était très, très, vraiment, très agréable", déclare Donald Trump, qui avait à plusieurs reprises accuser l’ancien Président de viols. "C’est quelqu’un de très talentueux, enfin, c’est une famille très talentueuse", ajoute-t-il.

Pour la troisième soirée consécutive, des opposants ont manifesté contre cette élection de Donald Trump à la présidence du pays, notamment à Miami en Floride ou à New York.

(Avec Le JDD)

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