Ce crime a été perpétré jeudi dernier lorsque des individus armés de haches ont attaqué des maisons dans le village de Tsapoka, situé dans la commune d’Iabohazo, a déclaré le premier adjoint du commandant de la Gendarmerie malgache, Reribake Jeannot.
Il a ajouté que « cette barbarie a montré que le relâchement des mesures de sécurité est toujours lourd de conséquence », appelant les autorités à davantage de vigilance en mettant en œuvre tous les moyens nécessaires afin d’éviter que ce genre de crimes ne se reproduisent à l’avenir.
L’insécurité à Madagascar a pris ces dernières semaines des propositions alarmantes avec l’assassinat de plusieurs personnes dans différentes régions du pays.
Le weekend dernier, trois enfants et un sexagénaire ont été assassinés par des hommes armés dans la région de Vatovavy, dans le Sud-est de la Grande Ile.
Selon la gendarmerie malgache, plusieurs assaillants auraient mis le feu aux maisons où se trouvaient les quatre victimes qui, en voulant sortir pour échapper aux flammes, ont reçu des coups de haches mortels.
Par ailleurs, trente-deux personnes, dont des enfants, ont été brulées vives la semaine dernière par des voleurs de bétail dans le district d’Ankaboze, au nord de la capitale malgache Antananarivo.
Selon la police malgache, une bande criminelle composée d’une douzaine d’individus a attaqué le village d’Ambolotarakely (75 kilomètres d’Antananarivo), enfermant des habitants dans leurs maisons avant d’y mettre le feu.
Le Président Andry Rajoelina a promis que les coupables seraient punis pour ce « massacre », soulignant que l’armée malgache a été mobilisée « pour venir à la rescousse de la population et traquer les malfrats.