Quant au paquet découvert auprès de l’ambassade d’Ukraine, il s’est révélé être une fausse alerte, selon les mêmes sources qui avaient d’abord avancé l’hypothèse d’un colis piégé.
A la suite de ces actes, le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, a parlé de "menaces graves" contre les ambassades à Rome et adressé un message de "prudence" à toutes les représentations italiennes dans le monde.
Au même moment, le parquet de Rome a ouvert une information judiciaire pour "attentat à finalité terroriste" sous la direction du procureur-adjoint Pietro Saviotti, chef de la cellule antiterroriste.
Les services de sécurité procédaient également à des vérifications dans l’ensemble des ambassades et services consulaires dans la capitale italienne
A défaut d’une revendication explicite, les enquêteurs, cités par le site Internet du journal "Corriere della Sera", évoquent la piste des "milieux anarchistes de la mouvance écologiste-terroriste".
Une autre piste envisagée est celle "d’un attentat organisé par des groupes anarchistes insurrectionnels", en raison de l’emprisonnement en Suisse de plusieurs membres de cette mouvance.
A la suite du colis piégé reçu par l’ambassade suisse à Rome, le consulat de ce pays à Milan (nord) a été placé sous la protection des forces de l’ordre qui en empêchent l’accès.
Un peu plus tôt dans la journée, deux fausses alertes à la bombe ont eu lieu dans des bureaux municipaux, dont un au bureau électoral de la zone sud de Rome où se trouvaient 400 personnes, à la suite d’un appel téléphonique anonyme signalant la présence de colis piégés.
Mardi dernier, un colis suspect avait été retrouvé dans le métro de Rome, provoquant une alerte de la police et des artificiers, mais l’examen du paquet a montré qu’il ne contenait que des tubes remplis de ciment.