Les efforts d’élimination du sélénium des eaux usées de la compagnie minière Teck Resources n’ont pas un grand effet sur la quantité qui s’écoule vers le sud dans la rivière Elk, précise la Commission géologique des États-Unis (USGS).
La quantité annuelle globale de sélénium s’écoulant le long de la rivière Elk et dans le lac Koocanusa a plus que quadruplé depuis 1985, indique Meryl Storb, auteure principale de l’étude.
Teck Resources affirme que l’entreprise a quadruplé sa capacité de traitement de l’eau depuis 2020 et prévoit de la doubler à nouveau d’ici 2027. Un porte-parole de Teck affirme que le taux d’augmentation du sélénium total dans la rivière Elk a ralenti.
Ces écoulements sont une pomme de discorde entre le Canada et les États-Unis depuis 2015, le Canada refusant d’accepter les demandes américaines d’une enquête conjointe.