Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan affirme que ces accusations sont le fruit d’un complot contre son gouvernement par le réseau Hizmet (le "Service") du prédicateur Fethullah Gülen, installé en Pennsylvanie depuis 1999.
Lors d’un long débat au Parlement, les élus du Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir ont assuré que cette commission irait au fond de toutes ces accusations.
"Nous sommes sûrs des nôtres. Que tout soit examiné à fond, que tout soit tiré au clair", a dit l’un d’eux, Nurettin Canikli.
Les travaux de la commission pourraient durer quatre mois.
Les accusations lancées en décembre dernier ont conduit à la démission des trois ministres de l’Economie, de l’Intérieur et de l’Urbanisation. Le ministre des Affaires européennes, Egemen Bagis, n’a pas été reconduit lors du remaniement qui a suivi.