Covid-19: un »véritable Plan Marshall déployé par le Roi du Maroc » pour endiguer l’impact de la pandémie (Forbes)

« Depuis l’annonce du premier cas confirmé de covid-19 sur son sol, les mesures prises par le Maroc constituent un véritable  » Plan Marshall » déployé par le Roi du Maroc, qui dès le début de la crise a appliqué le principe de précaution maximum afin de préserver le Royaume de la pandémie, souligne, lundi 6 avril, le magazine « Forbes » dans son édition France.

Pour Forbes, le Maroc a mis en place un plan de riposte d’envergure pour lutter contre la propagation du virus et faire face à l’impact économique et social engendré par la crise sanitaire mondiale dans plusieurs secteurs principalement le tourisme ou la restauration »

Et au magazine de détailler le plan de bataille du Royaume pour endiguer la propagation du Covid-19 et limiter son impact économique et social de l’épidémie.

Le royaume a mis en place un comité de veille économique (CVE), pour « évaluer et anticiper les répercussions économiques directes et indirectes du Covid-19 », note-t-il, indiquant que face à l’urgence de la situation, le comité a adopté une série de mesures de soutien et d’accompagnement dédiées aux travailleurs et entreprises du secteur privé, mises en difficulté par le ralentissement ou l’arrêt d’activité lié à la pandémie.

Placé sous état d’urgence sanitaire, poursuit le magazine, le pays qui a verrouillé ses frontières et instauré le confinement général depuis le 20 mars dernier, « se mobilise massivement pour soutenir les populations les plus touchées par le ralentissement de l’activité économique notamment à travers le Fonds spécial Covid-19, Initié par le roi Mohammed VI, qui a levé à date plus de 32 milliards de dirhams (environ 3 milliards d’euros) de dons »

Le mazine évoque également la mise en place d’un comité de veille économique (CVE), pour « évaluer et anticiper les répercussions économiques directes et indirectes du Covid-19 », qui a ciblé dans un premier temps les TPME et salariés affiliés à la CNSS, à travers notamment la suspension du paiement des charges sociales et la mise en place d’indemnités spécifiques.

Le comité s’est attelé par la suite au cas des salariés du secteur informel, non déclarés à la CNSS qui représentent une « part importante » de la population et occupent une place « considérable » dans le panorama économique marocain, relève Forbes.

« Par la complexité de la problématique et la difficulté que revêt leur identification précise, le gouvernement marocain a décidé de déployer les efforts en deux étapes », explique l’auteur de l’analyse.

La première phase concerne les ménages opérant dans l’informel et disposant d’une carte «RAMED ». Quant à la deuxième phase de distribution des allocations, elle concernera les familles non-affiliées au RAMED opérant dans l’informel ayant perdu leurs revenus après l’instauration du confinement.

Forbes souligne par ailleurs le maintien inchangée de la note du Royaume par l’agence de notation Fitch Ratings. « Alors que plusieurs pays ont vu leur note souveraine dégradée, l’agence américaine de notation maintient le Royaume à la note BBB- avec perspective stable », dans un rapport publié mi-mars, notant que l’Agence estime que le Royaume dispose de tampons à même de gérer les pressions dues au coronavirus, malgré la sécheresse, notamment grâce à la décision récente d’ajuster la flexibilité du régime de change.

 

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