Coronavirus : 800 nouveaux cas en France et 79 morts au total
Près de 800 nouveaux cas de patients infectés par le nouveau coronavirus ont été détectés en France et l’épidémie a pour l’heure fait 79 morts dans le pays, a annoncé vendredi le ministre de la Santé Olivier Véran.
Au total, le nombre de malades contaminés en France depuis fin janvier se monte à 3.661, contre 2.876 jeudi soir.
Le président de la République Emmanuel Macron avait annoncé jeudi soir que les crèches, écoles, lycées et facs seraient fermés à partir de lundi pour éviter que le virus se propage davantage, les enfants étant un important vecteur de contamination.
Cette mesure entraîne un casse-tête logistique pour des millions de parents, qui doivent tenter de concilier travail et garde d’enfants.
Olivier Véran a précisé vendredi que les structures d’accueil de moins de 10 enfants et les assistantes maternelles, qui gardent des enfants à domicile, pourraient continuer leur activité.
« Nous allons activer une dérogation qui permet aux conseils départementaux d’autoriser les assistantes maternelles à accueillir jusqu’à six enfants de moins de 3 ans simultanément contre quatre aujourd’hui », a-t-il précisé.
Par ailleurs, le gouvernement a décidé de « garantir que les enfants des personnels essentiels pour notre système de santé et de prise en charge des personnes les plus vulnérables puissent être accueillis lundi dans les écoles et les collèges ainsi que dans les crèches ».
« Il n’y aura pas de classe mais des enseignants seront présents dans ces établissements pour accueillir les enfants des personnels essentiels à la santé du pays. Les rectorats et préfets sont chargés de mettre en place cet accueil », a ajouté M. Véran.
Nombre de soignants s’inquiétaient de la façon dont ils allaient faire garder leurs enfants, craignant d’être obligés de rester à la maison plutôt que de prendre en charge des malades.
« Nous ne sommes qu’au début de l’épidémie, elle progresse, c’était attendu », a dit le ministre. « Il est encore temps de modifier strictement et scupuleusement nos comportements afin de nous protéger individuellement et collectivement ».
« La première des marques d’affection, c’est le souci de l’autre, le souci de l’autre en toute circonstance, c’est le protéger, et le protéger en épidémie c’est se distancier », a-t-il insisté.