"C’est un débat extrêmement difficile. A l’UMP, nous avons refusé d’ouvrir cette possibilité dans le projet que nous avons présenté" pour la présidentielle "et Nicolas Sarkozy lui-même était sur cette ligne, considérant -et je suis sur cette ligne aussi- que notre société connaît beaucoup de tensions et que ce débat, qui va générer beaucoup de tensions, nécessitait d’être traité dans des périodes plus apaisées", a-t-il déclaré au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.
S’il est "favorable à ce qu’il y ait équité des droits", il "pose en revanche la question du mariage comme étant une question sur la famille". "Mon opinion, elle est de ne pas être favorable" au mariage homosexuel "parce que je pense qu’aujourd’hui, le débat est un débat très complexe qui engage aussi la réflexion sur la famille" et "la question de l’adoption", a insisté Jean-François Copé.
Sur de telles questions de société, "il ne peut pas y avoir d’un côté les intelligents qui ont compris tout avant les autres et de l’autre les idiots qui ne comprennent rien", a-t-il ajouté en demandant "qu’on ne caricature pas" l’UMP. "C’est un sujet sur lequel les positions des uns et des autres doivent être respectées".