"Nous sommes profondément préoccupés par la récente escalade de la violence qui a entraîné le déplacement de plus de 30.000 personnes", a déploré un porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), David Swanson.
Située dans le nord-ouest syrien, à la frontière de la Turquie, la province d’Idleb et les territoires insurgés adjacents ont été ces derniers jours la cible des bombardements à l’artillerie du régime et des frappes aériennes de Moscou.
Entre le 1er et le 9 septembre, "nous avons recensé 30.542 femmes, enfants, mais aussi des hommes qui ont été déplacés du sud et du sud-ouest d’Idleb, ainsi que du nord et du nord-ouest de la province (voisine) de Hama", a souligné le responsable onusien.
La guerre en Syrie, déclenchée en 2011 après la répression sanglante par le régime de Bachar al-Assad de manifestations pacifiques, a déjà fait plus de 350.000 morts et forcé à l’exil plusieurs millions de personnes.