Trois des victimes étaient des moines tibétains et sont les plus jeunes personnes à s’être immolées jusqu’à présent. Ils protestaient contre la présence chinoise et réclamaient le retour de leur chef spirituel en exil, le dalaï-lama, a souligné la directrice de l’organisation Stephanie Brigden. "En une seule journée, à la veille du Congrès national du Parti communiste, quatre Tibétains se sont immolés. Ces protestations visent à envoyer un message très clair à la prochaine génération de dirigeants du régime chinois: les Tibétains continueront de se battre pour leur liberté malgré la répression chinoise", a-t-elle souligné.
Le plus jeune des trois moines, âgé de 15 ans, est mort sur le coup, alors que ses deux compagnons, âgés de 16 ans, ont été transférés à l’hô pital par les forces de sécurité. Leur état de santé n’est pas encore connu, a souligné Free Tibet. Les adolescents se sont immolés près d’un commissariat de police dans le sud-ouest de la province de Sichuan, une zone de haute altitude, située près du monastère de Ngoshul, qui accueillent près de 130 moines.