Selon ces travaux, les patientes concernées qui profitent d’un dépistage annuel auraient une mortalité à 10 ans plus faible, ainsi que des tumeurs plus petites, que les femmes qui ne réalisent pas de mammographie régulièrement.
Les chercheurs britanniques ont suivi, entre janvier 2003 et février 2007, près de 7.000 femmes de moins de 50 ans concernées par des risques familiaux ayant reçu une mammographie annuelle pendant les quatre années de l’étude. Ces patientes ont été comparées à deux groupes de femmes n’ayant pas bénéficié de mammographie régulière, l’un avec des antécédents familiaux, l’autre issu de la population générale.
Au total, 136 femmes ont reçu un diagnostic positif du cancer du sein à l’issue de l’étude. Parmi elles, 77% ont été diagnostiquées au moment du dépistage, et 21% ont présenté des symptômes entre les dépistages annuels.
Les résultats de cette étude révèlent que les femmes avec des antécédents familiaux ayant bénéficié d’une mammographie annuelle présentaient des tumeurs significativement plus petites que les deux autres groupes de patientes. Par ailleurs, ces travaux montrent qu’un dépistage annuel permet de réduire le risque de formation de ganglions, et de diminuer significativement la mortalité par cancer du sein.
Mammographie annuelle chez les femmes présentant un risque moyen familiaux de cancer du sein est susceptible d’être efficace dans la prévention des décès dus au cancer du sein.