Burkina : Le gouvernement de la Transition entend asseoir les bases d’une démocratie véritable (ministre)

Le gouvernement de la Transition entend asseoir les bases d’une démocratie véritable, gage d’un développement durable, a affirmé, mardi à Ouagadougou, le nouveau ministre délégué chargé de la Sécurité, Alain Jean-Claude Zagré.

"Dans un contexte sociopolitique très instable et en permanence marqué par le banditisme, le gouvernement de la Transition entend asseoir les bases d’une démocratie véritable, gage d’un développement durable", a dit M. Zagré lors la cérémonie de son installation dans ses fonctions.

Parlant des défis sécuritaires auxquels fait face le Burkina Faso après le putsch manqué du 16 octobre et la montée de l’insécurité, il a soutenu : "Nous ne devons pas baisser la garde car l’ennemi et les forces du mal n’ont pas dit leur dernier mot".

M. Zagré a précisé dans ce sens que les priorités de son département sont la sécurisation du processus électoral, des personnes et des biens, la lutte contre le grand banditisme et le terrorisme, ainsi que le renforcement du dispositif en matière de sûreté de l’Etat et d’appui aux institutions de la République.

"La question de la sécurité est transversale, elle transcende les cloisonnements, les clivages ainsi que les limites institutionnelles et sociales. Elle requiert un traitement diligent pluridisciplinaire et prospectif", a dit le nouveau ministre délégué, relayé par le quotidien gouvernemental +Sidwaya+.

M. Zagré, a été nommé ministre délégué en charge de la Sécurité, le 15 octobre, en remplacement de Sidi Paré, qui a été déchu de ses fonctions du fait de son implication présumée dans le coup d’Etat manqué, orchestré par l’ex Régiment de Sécurité présidentielle.

Vingt trois personnes, des militaires et des civiles, ont été inculpées dans l’affaire du putsch raté, et le chef putschistes, le général Gilbert Diendéré est poursuivi pour "crime contre l’humanité", rappelle-t-on.

Le gouvernement burkinabè a décidé récemment de créer un Conseil de défense et de sécurité nationale (CNDSN), ainsi qu’une Agence nationale de renseignement pour la sécurité (ANRS), afin de lutter contre la montée de l’insécurité.

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