Une première estimation avait fait état de plus de 4 millions d’euros de bijoux et montres de luxe dérobés mercredi soir dans le mythique hôtel de luxe de la place Vendôme, où se concentrent célèbres joailleries et horlogers de luxe.
"L’ensemble des bijoux dérobés a été retrouvé dans le sac saisi hier par les fonctionnaires de police", a indiqué jeudi soir une source proche du dossier, sans plus de précisions.
Une source policière affirmait jeudi matin qu’"une partie du butin (avait) été retrouvée éparpillée lors de l’interpellation des trois des cinq braqueurs présumés", intervenue mercredi. Un de leurs deux complices ayant réussi à partir avait par ailleurs perdu dans sa fuite une sacoche contenant des bijoux et des montres, selon cette même source.
Il est environ 17H30 GMT, mercredi, lorsque trois hommes cagoulés et gantés pénètrent dans l’hôtel par l’arrière du bâtiment, rue Cambon. Munis de haches et d’armes de poing, ils brisent les vitrines et font main basse sur des bijoux et montres de luxe exposés.
Mais lorsqu’ils cherchent à prendre la fuite en faisant le chemin inverse, ils se heurtent toutefois à des portes bloquées. "Évidemment dans ce genre d’établissement, il y a un système de sécurité et d’alarme", souligne une source policière.
Les trois hommes jettent alors des sacs par la fenêtre à deux complices qui attendent dehors.
Un des complices prend la fuite en voiture, un autre en moto. Ce dernier perdra une sacoche contenant une partie du butin avant de disparaître, prenant la rue Cambon à contre-sens et renversant un passant. Jeudi, la voiture a été retrouvée dans le département du Val d’Oise, au nord de la capitale, selon une source proche de l’enquête.
Pendant ce temps, une patrouille de police qui se trouve place Vendôme entend l’appel généralisé envoyé aux forces de l’ordre. En moins de cinq minutes, ils arrivent sur place et interpellent les trois braqueurs présumés dans l’hôtel.
Originaires de la région parisienne, ils "approchent la trentaine" et "sont bien connus des services de police pour des vols avec arme, violences, recels", selon une source policière. Leur garde à vue, qui peut s’étendre jusqu’à 96 heures, a été prolongée jeudi soir pour une durée de 24 heures, a indiqué la source proche du dossier. (afp)