Boston: des bombes font 3 morts et plus de 100 blessés

Deux bombes ont explosé simultanément lundi sur la ligne d’arrivée du marathon de Boston, tuant trois personnes et en blessant plus de 100 autres, ont rapporté les autorités américaines. Une heure plus tard, un incendie s’est déclaré à la bibliothèque présidentielle John F. Kennedy de Boston, à cinq kilomètres de là, mais on ne déplore aucun blessé. Les autorités n’étaient pas en mesure de dire pour l’heure s’il y avait un lien entre cet incendie et les bombes.

Boston: des bombes font 3 morts et plus de 100 blessés
Deux bombes ont explosé simultanément lundi sur la ligne d’arrivée du marathon de Boston, tuant trois personnes et en blessant plus de 100 autres, ont rapporté les autorités américaines.

Une heure plus tard, un incendie s’est déclaré à la bibliothèque présidentielle John F. Kennedy de Boston, à cinq kilomètres de là, mais on ne déplore aucun blessé. Les autorités n’étaient pas en mesure de dire pour l’heure s’il y avait un lien entre cet incendie et les bombes.

Les explosions à l’arrivée du marathon, qui avait attiré des dizaines de milliers de spectateurs, constituent le plus grave attentat sur le sol américain depuis le renforcement de la sécurité consécutif aux attaques du 11 septembre 2001. Aucune arrestation n’a eu lieu pour l’instant et aucune revendication n’a été reçue.

Le FBI s’est refusé lors d’une conférence de presse à réagir aux informations de certains médias disant que la police avait retrouvé plusieurs bombes n’ayant pas explosé à Boston.

Parmi les morts figure un petit garçon de huit ans, a rapporté le journal Boston Globe en citant deux sources au fait de l’enquête. Un enfant de deux ans a été blessé à la tête et hospitalisé. Des témoins ont dit avoir vu des membres épars sur les lieux de l’attentat.

Le président Barack Obama a prononcé une brève allocution dans laquelle il a dit avoir ordonné un renforcement de la sécurité à travers les Etats-Unis.

Les explosions de Boston ont eu pour conséquence la mise en alerte de la police dans les grandes villes des Etats-Unis, dont Washington et New York, sites des attentats du 11 septembre 2001.

Barack Obama a assuré par ailleurs que tout serait entrepris pour que les responsables des événements de Boston soient retrouvés et traduits devant la justice.

Obama n’a pas explicitement parlé d’attentat à propos des explosions et il a souligné qu’il restait beaucoup de zones d’ombre. Mais un responsable de la Maison blanche a déclaré que tout événement impliquant une série d’engins explosifs "est de toute évidence un acte terroriste, et sera traité en tant que tel".

Le commissaire de police bostonien Ed Davis a dit de son côté que des "engins explosifs de forte puissance" avaient provoqué les deux déflagrations au marathon, sur la place Copley.

Des ambulances, des véhicules de pompiers et des dizaines de voitures de police ont convergé vers la ligne d’arrivée du marathon, où des spectateurs étaient en larmes. "Du sang partout, des victimes évacuées sur des civières. J’ai vu quelqu’un qui avait perdu une jambe, et des gens en larmes", a rapporté un journaliste du Boston Globe, Steve Silva, présent sur les lieux.

Les deux explosions se sont produites entre cinquante et cent mètres de distance l’une de l’autre, alors que les marathoniens franchissaient la ligne d’arrivée quatre heures et neuf minutes après le départ.

Sur les 23.326 marathoniens qui avaient pris le départ, 17.584 avaient déjà franchi la ligne d’arrivée lorsque les explosions ont été entendues. Les coureurs restants ont été déroutés vers un autre lieu avant que le marathon ne soit arrêté.

Barack Obama a téléphoné au maire de Boston, Tom Menino, et au gouverneur du Massachusetts, Deval Patrick, et leur a proposé l’aide des services fédéraux. Le président a été tenu informé de la situation par le directeur du FBI, Bob Mueller, et par la secrétaire à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano.

A Paris, François Hollande a fait part de sa "très vive émotion" après ces explosions. Dans un communiqué, le chef de l’Etat "présente ses condoléances aux familles des victimes et exprime la totale solidarité de la France aux autorités et au peuple américains".

Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a déclaré avoir demandé, à la suite des explosions de Boston, un renforcement "sans délai" de la présence des patrouilles dans le cadre du plan Vigipirate, en vigueur au stade "rouge renforcé".

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