Biennale de Rabat : 140.000 visiteurs en trois mois

La Biennale de Rabat a pris fin avec un bilan de 140.000 visiteurs, s’est félicité, mercredi à Rabat, le président de la Fondation nationale des musées du Maroc (FNM) du Maroc, Mehdi Qotbi.

“Ce qui me parle, ce qui me touche, c’est 140.000 visiteurs en l’espace de trois mois. C’est impressionnant !”, a dit M. Qotbi dans une déclaration à la MAP à la clôture de la première édition de la Biennale de Rabat.

Ce chiffre signifie que cette Biennale a reçu l’équivalent d’un millier de visiteurs chaque jour ouvrable et que “les gens trouvaient les chemins du Musée, de la lumière et de la culture”, a-t-il ajouté, notant que 65% des visiteurs sont des jeunes.

“Cette première Biennale a été saluée pour sa qualité dans le monde entier, notamment en Amérique Latine, en Europe et en Asie”, a-t-il souligné.

Pour sa part, Abdelkader Damani, Commissaire de la Biennale de Rabat, a fait savoir que “la Biennale était un espace où il n’y avait ni frontières, ni déterminisme, ni préjugés”, se réjouissant que “c’est le seul endroit pour une expression artistique libre où les artistes ont eu la chance et la possibilité de tout dire de leurs œuvres, et c’est ça la grande réussite”.

De son côté, Abdelaziz El Idrissi, Directeur du Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain, a indiqué que “le Musée a réussi à placer la ville de Rabat sur la carte culturelle”, affirmant que la Biennale est un “acte particulier et de qualité qui vient s’inscrire dans l’histoire de l’art”.

“On a gagné une belle programmation marquée par sept tables rondes de qualité et une vingtaine de films, une présence sur la scène de Rabat avec les onze lieux qui ont abrité la totalité des activités et une équipe de qualité travaillant au sein de la Fondation nationale des Musées”, a-t-il relevé.

Par ailleurs, la commissaire de la carte blanche littérature et poésie, Sanae Ghouati, a assuré que “l’ambition de cette Biennale a été d’ouvrir un dialogue interculturel et inter-artistique en vue de permettre une véritable interaction et un réel échange entre toutes les formes de création, à l’instar des arts plastiques, de la vidéo, du cinéma, de la musique, de la littérature et de l’architecture”.

En ce qui concerne sa contribution à la Biennale, Mme. Ghouati a déclaré à la MAP qu’elle “avait choisi 22 auteures, célèbres au Maroc, dans différentes langues : l’arabe, l’amazigh, le français et l’anglais”, précisant qu’elle avait également “donné l’occasion à de jeunes plumes d’avoir une place dans le champ de la création au Maroc”.

“Ce qui est très intéressant dans cette Biennale, c’est que nous avons également invité une douzaine de femmes du Parlement des écrivaines francophones, venues du monde entier, comme le Canada, les États-Unis et la France”, a-t-elle fait valoir.

Organisée par la Fondation des Musées du Maroc sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, cette exposition, qui se veut un “espace de liberté et d’interaction entre le contemplateur et l’œuvre”, a été dédiée entièrement aux artistes femmes.

Ouverte le 24 septembre, cette première édition a été composée d’un volet international qui réunit 63 artistes et collectifs d’artistes venues de 27 pays différents, de trois cartes blanches consacrées à l’art contemporain, au cinéma et à la littérature et d’un focus sur l’art urbain.

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