Bernie Sanders a dû renoncer mercredi à la course à la Maison Blanche, non sans avoir profondément influencé la gauche américaine.
A 78 ans, le sénateur du Vermont a jeté l’éponge après avoir été largement distancé par Joe Biden lors des dernières primaires disputées avant le début de la pandémie de coronavirus. L’ex-vice président de Barack Obama est donc désormais assuré d’affronter Donald Trump le 3 novembre prochain.
Après un an de campagne acharnée, celle-ci était quasi-suspendue à cause de la crise, et la pression sur Bernie Sanders était forte pour qu’il abandonne, laissant ainsi la voie libre à son adversaire.
Il y a quelques semaines encore, l’équation semblait pourtant très favorable à ce socialiste revendiqué, pourfendeur des inégalités et partisan de lourds impôts sur la richesse, des particuliers comme des grandes entreprises.
Un camp démocrate modéré morcelé entre plusieurs candidats, des foules de supporteurs passionnées et nombreuses, un coffre-fort plein de contributions de petits donateurs: Bernie Sanders était sorti grand favori des trois premières primaires dans l’Iowa, le New Hampshire et le Nevada.