"Selon les premières informations, l’idée de ce coup de force était d’empêcher le chef de l’Etat de rejoindre Cotonou" après un voyage en Guinée Equatoriale et "instituer un régime militaire qui contraindrait le président Boni Yayi à l’exil", précise le procureur, Justin Gbenameto.
Il a indiqué avoir été informé de ces interpellations le vendredi 22 février. "Aussitô t saisi, j’ai créé une commission d’enquête comprenant des officiers de police judiciaire de la gendarmerie afin de faire la lumière sur cette tentative de coup d’Etat", poursuit-il, ajoutant que "le juge d’instruction est saisi et l’enquête suit son cours".
Le coup avait été monté par un colonel, Pamphile Zomahoun et un homme d’affaires Johannes Dagnon, tous deux actuellement détenus, a-t-il fait savoir.