Au moins cinq morts dans un attentat contre une base du MNLA dans le nord-est du Mali

Au moins cinq personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées, vendredi matin, dans l’explosion d’une voiture piégée visant une base des rebelles Touaregs du mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), dans le nord-est du Mali, selon des sources concordantes.

"A la base Al-Khalil, près de Tessalit, deux véhicules ont explosé visant des civils et des combattants du MNLA. Il y a eu trois morts, et plusieurs blessés dans les rangs des rebelles Touaregs et parmi les civils", selon une source sécuritaire malienne, qui a précisé que les deux kamikazes ont été tués sur le coup.

L’information a été confirmée par le MNLA qui a annoncé qu’un attentat à la voiture piégée a été perpétré ce matin à 5h00 contre sa base d’El-Khalil, près de Tessalit, précisant que deux véhicules ont tenté de pénétrer dans la base, un a explosé avant d’y parvenir, tuant le kamikaze tandis que l’autre a explosé à l’intérieur de la base.

Un responsable du MNLA a accusé le groupe islamiste Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), d’être à l’origine de cet attentat.

"Les terroristes ont toujours affirmé qu’ils combattraient les forces françaises et leurs alliés, c’est ce qui s’est passé à mon avis", a déclaré une source sécuritaire malienne.

Jeudi, l’armée française a déclaré "coordonner" effectivement avec les rebelles Touaregs du MNLA présents dans la région de Kidal et de Tessalit.

Cette nouvelle attaque intervient au lendemain d’affrontements ayant opposé à Gao (nord) les soldats maliens aux combattants djihadistes, au cours desquels plus d’une vingtaine de rebelles ont été tués.

Par ailleurs, jeudi à Kidal, à 1.500 km au nord-est de Bamako, "un véhicule s’est élancé dans la cour d’une maison transformée en dépô t de carburant civil et située à proximité de l’aéroport", selon une source militaire.

"Ce véhicule a provoqué une explosion et causé la mort du gardien de la maison et du terroriste à son bord. Aucun civil ou soldat français n’a été blessé", a-t-on précisé.

Le Mujao, l’un des groupes islamistes qui occupaient le nord du Mali, a affirmé que ses combattants sont entrés à Gao et ont reçu l’ordre d’attaquer.

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