"Nous espérons que le gouvernement donnera des garanties pour le retour" de cette délégation de dix hommes, a déclaré Pablo Beltran, chef négociateur de l’ELN, assurant que son groupe armé, qui a revendiqué l’attentat, n’a fait que répliquer à des "attaques" du gouvernement: "Personne ne peut nous demander de rester les bras croisés si on nous attaque".
La guérilla de l’ELN a réclamé lundi, dans un entretien exclusif à l’AFP, des garanties du gouvernement de Colombie pour faire rentrer d’ici 15 jours sa délégation aux pourparlers de paix à Cuba, rompus après un attentat qui a fait 20 morts à Bogota.
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