« Cette attaque contre l’entrée d’un bâtiment des Nations unies clairement identifié a été menée par des éléments antigouvernementaux », a indiqué l’Unama dans un communiqué, précisant qu’elle a causé la mort d’un policier afghan gardant le bâtiment et en a blessé plusieurs.
L’entrée du complexe a essuyé des tirs de lance-roquettes et d’armes à feu, a poursuivi l’Unama, ajoutant qu’aucun employé de l’ONU n’a été blessé.
Elle a souligné que la zone où se trouvent les bureaux attaqués était le théâtre vendredi de combats entre talibans et forces gouvernementales.
« Cette attaque contre les Nations Unies est déplorable et nous la condamnons dans les termes les plus forts », a déclaré Deborah Lyons, représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en Afghanistan et cheffe de l’Unama, citée dans le communiqué.
« Ceux qui ont mené cette attaque doivent être identifiés et rendre des comptes », a-t-elle souligné.
Les attaques contre les personnels civils et les bâtiments de l’ONU sont interdites par le droit international et peuvent s’apparenter à des crimes de guerre, a rappelé l’Unama, qui a aussi rendu hommage aux gardes afghans qui ont défendu le complexe onusien face aux assaillants.
De nombreux habitants d’Herat fuient vendredi les alentours d’Herat où les combats font rage entre forces afghane et talibans, lesquels se rapprochent des limites de l’agglomération de 600.000 habitants, la troisième du pays en terme de population.