"Si on arrive à un accord viable, même si le compromis est difficile, on va relever ce défi car notre seul critère est la sortie de la crise et la fin de la soumission aux +memoranda+ (politiques de rigueur)", a indiqué Alexis Tsipras lors d’une réunion vendredi soir avec ses collaborateurs, cité dans un communiqué du gouvernement.
Une délégation grecque doit reprendre samedi après-midi des entretiens à Bruxelles avec des représentants des créanciers pour tenter de trouver un accord sur les mesures qu’Athènes doit adopter.
Cet accord est une condition nécessaire pour le déblocage d’une tranche des prêts internationaux au pays, ce qui lui permettrait de honorer ses dettes et éviter un défaut de paiements.
"Le peuple grec nous a fait confiance (lors des élections en janvier) pour qu’on prenne des décisions cruciales et gère des situations difficiles", a dit le Premier ministre, soulignant que "personne ne croyait que la situation serait facile".
"Les décisions et leur gestion nous appartiennent exclusivement, malgré leur difficulté", a-t-il ajouté.
Toutefois, Alexis Tsipras a prévenu que "si l’Europe souhaitait la division et la poursuite à la soumission, ce serait également à nous de refuser et de dire un grand non en luttant pour la dignité du peuple et notre souveraineté nationale".