L’ex-journaliste Nikol Pachinian, devenu en 2018 chef du gouvernement à la faveur d’une révolution pacifique contre les vieilles élites corrompues, affronte son principal rival, l’ex-président Robert Kotcharian. La popularité record de M. Pachinian s’est effondrée après la déroute de l’Arménie lors d’une guerre contre l’Azerbaïdjan voisin à l’automne 2020.
Après six semaines de combats ayant fait plus de 6.500 morts, Erevan a dû céder d’importants territoires qu’elle contrôlait depuis un premier conflit dans les années 1990 pour le contrôle du Nagorny Karabakh, une région sécessionniste azerbaïdjanaise majoritairement peuplée d’Arméniens.
La campagne électorale ayant montré une profonde division entre les deux principaux camps, de nombreux observateurs s’attendent à des protestations après le scrutin.
Environ 2,6 millions d’électeurs arméniens sont appelés aux urnes pour élire au moins 101 députés pour cinq ans au scrutin proportionnel. Ouvert à 04H00 GMT, les bureaux de vote fermeront 12 heures plus tard.
Si aucune majorité ou coalition majoritaire n’émerge dimanche, un second tour devra être organisé le 18 juillet entre les deux partis ayant obtenu le meilleur score.