La ministre des Affaires étrangères du Canada, Chrystia Freeland, qui participait au Forum économique de Davos, en Suisse, a souligné qu’il s’agissait d’un "jour important pour le Venezuela".
"Je jure d’assumer formellement les compétences de l’exécutif national comme président en exercice du Venezuela pour parvenir (…) à un gouvernement de transition et obtenir des élections libres", a lancé Juan Guaido devant des dizaines de milliers de partisans réunis à Caracas pour protester contre le président socialiste Nicolas Maduro.
L’armée a rejeté l’autoproclamation de Guaido comme président.
Juan Guaido, qui a été élu président de l’Assemblée nationale vénézuélienne au début du mois de janvier, n’a pas tardé à obtenir des appuis de l’étranger.
Le président américain Donald Trump a été le premier à réagir, affirmant notamment que "le peuple du Venezuela a courageusement parlé contre Maduro et son régime, et exigé la liberté et l’État de droit".
Outre les Etats Unis, d’autres pays dont le Brésil, l’Argentine et le Chili ont reconnu le président de l’Assemblée nationale en tant que président en exercice.
L’Union européenne a pour sa part appelé à écouter la "voix" du peuple du Venezuela et a réclamé des élections "libres et crédibles".
"Les droits civils, la liberté et la sécurité de tous les membres de l’Assemblée nationale, y compris de son président, Juan Guaidó, doivent être (…) pleinement respectés", a ajouté la haute représentante de l’UE, Federica Mogherini, au nom des 28.