"C’est au peuple algérien et à lui seul qu’il revient de choisir ses dirigeants, de décider de son avenir et cela, dans la paix et la sécurité (…). Nous formons le voeu que cette élection donne à l’Algérie l’impulsion nécessaire pour faire face aux défis qui sont les siens et pour répondre aux aspirations profondes de sa population", a souligné Benjamin Griveaux à la sortie du Conseil des ministres.
Le pouvoir algérien est confronté à une vague de contestation depuis l’annonce le 10 février que le président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999 et qui souffre des séquelles d’un accident vasculaire cérébral (AVC) depuis 2013, allait briguer un cinquième mandat.
Après des manifestations de masse vendredi, puis de nouveaux cortèges moins fournis dimanche et lundi, les étudiants ont à leur tour organisé mardi plusieurs rassemblements à Alger et dans la plupart des grandes villes du pays.
A Paris, la question "a été très brièvement évoquée" mercredi matin lors du Conseil des ministres, a rapporté M. Griveaux, évoquant "un pays ami" et "un partenaire important auquel nous rattachent des liens d’une exceptionnelle densité".
"On a pris note de la décision du président Bouteflika de se porter candidat à l’élection présidentielle qui se tient en Algérie le 18 avril prochain, et on souhaite que cette élection se déroule dans les bonnes conditions en assurant la transparence de la campagne", a ajouté le porte-parole.