"Il n’est plus question de perdre davantage de temps", a estimé le général Ahmed Gaïd Salah dans un discours prononcé lors d’une cérémonie et retransmis à la télévision. Il a fustigé "la méthode imposant des préalables allant jusqu’aux diktats. De telles méthodes et thèses sont catégoriquement rejetées".
L’armée algérienne, par la voix de son chef d’état-major, a rejeté mardi les conditions posées au pouvoir par la nouvelle "Instance nationale de dialogue" chargée de mener des consultations sur les modalités de la future présidentielle devant sortir l’Algérie de la crise.