A 1 heure ce matin, selon les informations du Parisien.fr, le «guide libyen» négociait à Ghadamès son entrée sur le territoire algérien avec les autorités.
"Jamais l’hypothèse n’a été examinée chez nous que Kadhafi pourrait venir frapper à notre porte", a-t-il affirmé.Alors que Mouammar Kadhafi aurait tenté de négocier avec les autorités algériennes d’entrer en Algérie, Mourad Medelci a tenu à clarifier la position de son pays vis-à -vis du chef libyen déchu.
"L’Algérie n’ira pas à l’encontre de la volonté internationale de régler le problème libyen. L’ Algérie ne prendra jamais partie pour Kadhafi", a-t-il par ailleurs assuré.
L’Algérie est actuellement accusée par les rebelles de soutenir Mouammar Kadhafi.
Ce matin sur une autre radio, RTL, Alain Juppé, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes, a estimé qu’Alger avait eu "une attitude ambiguë" pendant le conflit libyen et a "regretté" que les autorités algériennes ne reconnaissent pas le Conseil national de transition (CNT).
"L’Algerie a eu dans toute cette affaire une attitude ambiguë, c’est le moins que l’on puisse dire", a déclaré le ministre , quelques heures avant la tenue à Paris d’une conférence internationale sur l’avenir de la Libye.