"Tous les secteurs seront en danger. C’est pour cela qu’il ne faut pas rester les bras croisés. Après l’agriculture, on va passer à la pêche puis à tous les autres investissements au Sahara", a-t-il averti lors d’un entretien paru vendredi dans les colonnes de l’Economiste.
Aussi, le Maroc doit-il faire comprendre à la Cour la "dimension stratégique de l’affaire", et ne pas hésiter à menacer de rompre sa collaboration sur les questions sécuritaires où "il est indispensable", a renchéri l’auteur de "Mohammed VI, le roi stabilisateur".
Par ailleurs, M. Martinez émet de sérieux doutes quant à la sincérité des ministres des Affaires étrangères de l’UE. Selon lui, l’unanimité du Conseil européen n’est qu’une "façade", car certains concurrents directs du Maroc profitent de cet arrêt.
L’universitaire français propose un plan stratégique qui consiste à former une "cellule de coordination de la contre-offensive". Celle-ci inclurait toutes les parties prenantes et serait chapeautée par un haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères.
Le Maroc ne devrait pas s’arrêter là, poursuit-il, mais demander également une consultation scientifique à plusieurs autorités internationales en parallèle à une large campagne de communication.