"Je ne croyais pas pouvoir faire ça, mais voilà, ça va", a-t-il dit à l’AFPTV avouant quand même avoir eu un peu froid sur le chemin entre Privas et Le Pouzin.
"Depuis un an, ça devient dur, mais enfin, ça va quand même. Je m’entretiens, je ne veux pas faire des records, mais je m’entretiens tous les jours le matin", assure celui qui est devenu une véritable coqueluche et un ambassadeur rigolard de l’activité sportive.
En janvier, il avait pris sa retraite sportive à… 106 ans, après avoir établi un énième record.
"Il n’a jamais voulu s’arrêter, c’est un médecin qui pense que c’est trop dangereux pour lui mais je connais Robert, il est très sage, il ne va jamais au-delà de ses limites et surtout il s’entraîne tous les jours", confie son coach Gérard Mistler, par ailleurs cofondateur de la course cycliste "L’Ardéchoise".
Sapeur-pompier, planteur de canne à sucre, marchand de vin ou maraîcher… Robert Marchand est né le 26 novembre 1911 à Amiens et a travaillé jusqu’à un âge avancé, au cours d’une vie marquée par les deux conflits mondiaux, la guerre froide et des années à bourlinguer au Venezuela et au Canada.
Soignant son hygiène de vie ("du sport", "beaucoup de fruits et légumes", "pas trop de café", "pas de cigarettes", "très peu d’alcool"), il confiait début 2017 avoir seulement des soucis de tension, de rhumatismes et d’audition.
Il a établi un certain nombre de records, dans des catégories parfois créées pour lui et qui ne lui connaissent aucun rival.
Il avait par exemple successivement établi le record de l’heure des plus de 100 ans et des plus de 105 ans, ou obtenu le titre de champion du monde de cyclisme sur route des plus de 105 ans.