L’ex-consultant de la NSA, recherché par Washington pour espionnage et qui se trouve dans un aéroport de Moscou, avait "transmis sa demande à l’Espagne par fax au Consulat général d’Espagne à Moscou", selon le journal. Les mêmes sources notent que la demande de Snowden " n’a aucun effet juridique ", car la première des choses qui doit être faite c’"est de vérifier que la signature correspond bien à Snowden".
"Le gouvernement ne l’a pas étudiée car elle n’est pas fondée juridiquement", avait affirmé le ministre espagnol des affaires étrangères et de la coopération, José Manuel Garcia Margallo, devant les médias au Congrès des députés à Madrid.
Snowden avait retiré sa demande d’asile en Russie suite aux exigences du président russe Vladimir Poutine. Des demandes ont été faites par l’informaticien américain à plusieurs pays tels l’Islande et l’Equateur, la Chine, l’Autriche, la Bolivie, le Brésil, Cuba, et le Venezuela, entre autres. La Russie, où il se trouve depuis le 23 juin dernier, indique que Snowden a renoncé à lui faire une telle demande en apprenant " la position de Poutine sur les conditions nécessaires pour rester".
Le dirigeant russe avait déclaré qu’Edward Snowden pouvait rester (en Russie) uniquement s’il cessait "ses activités nuisibles pour nos partenaires américains". L’informaticien de 30 ans, dont les Etats-Unis ont annulé le passeport, se trouve bloqué dans la zone de transit de l’aéroport russe.