Dans un communiqué publié après une réunion à Amman, cette alliance de pays arabes et occidentaux estime que tout gouvernement de transition en Syrie qui sera proposé dans le cadre d’une initiative de pays américano-russe devra avoir autorité sur l’armée et l’exécutif, des prérogatives actuellement exercées par Bachar al Assad,
La réunion d’Amman, qui réunissait les représentants de 11 pays occidentaux et arabes ainsi que de la Turquie, soit le coeur des Amis de la Syrie, a également mis en garde contre les "conséquences graves" au cas où l’utilisation d’armes chimiques par les forces du président Assad serait confirmée.
Le communiqué accuse les forces loyales à Bachar al Assad de s’être rendues coupables d’opération de "nettoyage ethnique" ce mois-ci dans la ville de Banias. Selon des membres de l’opposition, des forces issues de la minorité alaouite à laquelle appartient le président syrien ont tué et mutilé au moins 100 Sunnites, hommes, femmes et enfants, le 2 mai à Banias, une ville de la côte méditerranéenne.
Les amis de la Syrie soulignent toutefois que la "radicalisation croissante" des positions se trouve "des deux côtés" des forces qui s’opposent depuis deux ans dans un soulèvement devenu guerre civile qui a fait 80.000 morts.
