Samedi, John Kerry a été reçu par les dirigeants chinois, qu’il a tenté de persuader d’inciter la Corée du Nord, dont le seul grand allié est la Chine, à en finir avec sa politique de la tension et à revenir à la table des négociations après plusieurs semaines de menaces d’attaque nucléaire contre les Etats-Unis et la Corée du Sud.
A Séoul, il a estimé que la Corée du Nord commettrait une "énorme erreur" en tirant l’un de ses missiles de portée intermédiaire. Le Japon, séparé par moins de mille kilomètres de mer de la Corée du Nord, est à portée de certains types de missiles nord-coréens.
A Tokyo, le secrétaire d’Etat américain devrait aussi évoquer avec ses interlocuteurs nippons les contentieux territoriaux entre le Japon et la Chine et l’avenir des bases américaines dans l’archipel.
Les Etats-Unis et le Japon ont annoncé voici quelques jours être parvenus à un accord prévoyant la rétrocession à terme de la base aérienne américaine de Futenma, à Okinawa, un sujet qui envenime les relations bilatérales de longue date.