«On ne réalise pas tout ce qui se passe. On était seuls pendant deux mois et tout à coup, on découvre toute cette solidarité», a confié Albane Moulin-Fournier, qui était assise entre son époux Tanguy et le frère de celui-ci, Cyril.
Alors que Laurent Delahousse l’interrogeait sur sa barbe qu’il a coupée, Tanguy Moulin-Fournier a estimé que «la vie d(eva)it reprendre comme avant, dans la normalité».
«Les enfants vont très bien, ils n’ont pas fait de cauchemar, ils n’ont pas été angoissés», a insisté Albane Moulin-Fournier, reconnaissant que leur énergie les avait portés, malgré des «moments très durs physiquement». La famille a également souligné que leur foi leur avait permis de tenir le choc.
En revanche, ils n’ont pas été interrogés sur les conditions de leur libération, alors que les autorités françaises assurent n’avoir payé aucune rançon.
La famille avait été enlevée le 19 février avec leurs quatre enfants âgés de 5 à 12 ans dans le nord du Cameroun par le groupe islamiste nigérian Boko Haram.