De nombreux cas de suicide par immolation ont eu lieu en Tunisie pendant et après la révolution de janvier 2011 qui avait été déclenchée le 17 décembre 2010 lorsque le vendeur ambulant Mohamed Bouazizi, s’était immolé à Sidi Bouzid pour protester contre les brimades policières et la précarité.
Le chômage et la pauvreté étaient au coeur du soulèvement qui a renversé le régime de Zine El Abidine Ben Ali et continuent de miner la Tunisie où les conflits sociaux sont fréquents et tournent parfois à la violence. Le chômage touche quelque 700.000 jeunes dont 170.000 diplômés, alors que deux des dix millions d’habitants sont frappés par la pauvreté extrême.