"Nous avons maintenant des preuves que des armes chimiques ont été utilisées en Syrie, mais nous ne savons pas par qui, ni quand, ni comment", a expliqué le président américain lors d’une conférence de presse à la Maison blanche.
Ces dernières semaines, le gouvernement du président Bachar al Assad et les rebelles syriens se sont mutuellement accusés d’avoir mené des attaques à l’arme chimique.
La semaine dernière, des responsables américains ont indiqué que la communauté américaine du renseignement avait conclu, "avec différents degrés de certitude", que des armes chimiques, notamment du gaz sarin, avaient été employées en Syrie.
Lundi déjà, Barack Obama avait fait part de ses inquiétudes sur le sujet lors d’une conversation téléphonique avec son homologue russe, Vladimir Poutine.
Les deux dirigeants ont décidé de rester en contact. Le secrétaire d’Etat américain John Kerry et le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, poursuivront le dialogue.
L’Iran estime aussi que l’usage d’armes chimiques dans les affrontements en Syrie marquerait une "ligne rouge", mais accuse les insurgés d’être le "principal coupable" ( ).