"Il est détenu par les forces françaises et doit être remis aux autorités maliennes", a ajouté le colonel Thierry Burkhard. L’éventuel retour en France du prisonnier ne relève pas de l’armée française, a-t-il précisé.
L’homme, originaire de Bretagne, se faisait appeler par ses compagnons du Jihad Abdel Jelil. Il a été arrêté lundi.
Très recherché, ce combattant français a rejoint les rangs d’Aqmi (Al-Qaida au Maghreb islamique). Mais en novembre 2012, il a été fait prisonnier par Al-Qaida qui le soupçonnait d’être un espion. Relâché, il avait notamment fait parler de lui en s’exprimant à visage découvert dans une vidéo. Il a menacé la France, les Etats-Unis et l’Onu, pour tenter de les dissuader d’intervenir militairement dans le nord du Mali.
Titulaire d’un brevet de la marine marchande obtenu à la fin des années 80, l’homme a beaucoup voyagé avant de s’installer au Maroc puis en Mauritanie puis au Mali depuis cinq ans avec sa deuxième épouse, une Marocaine.